Le 1ᵉʳ mai ou la fête du travail
Nous sommes le 1er mai, et entre quelques brins de muguet, l’ARCA vous propose de revenir sur cette journée de revendication salariale et syndicale qu’on appelle communément la fête du travail.
Que commémore-t-on exactement ? Quelles archives avons-nous sur ce sujet ?
Le 1ᵉʳ mai 1886, aux États-Unis, un syndicat d’ouvriers américains appelle à la mobilisation et revendique les journées de 8h. La journée et la semaine qui suivit fut rude, on déplore la mort de nombreux grévistes, et un procès est entamé contre 5 syndicalistes qui seront tous condamnés à mort.
En 1889, l'Internationale ouvrière et socialiste choisit la date du 1er mai comme journée d'action des ouvriers dans le monde entier.
Sous le régime de Vichy, en 1941, la célébration devient une "Fête du travail et de la concorde sociale". Une dénomination qui n’est pas sans rappeler le slogan du régime "Travail, Famille, Patrie". Cette journée disparait à la libération.
Enfin, c’est en 1948 que le 1er mai mute définitivement comme un jour férié, chômé, et payé, le jour de la "fête du travail"
Pour allez plus loin, qu'en 2020, les archives de la CFDT (située à Paris) ont proposé une exposition d’affiches sur les Premier mai de la CFDT, éditées depuis 1958. Une exposition virtuelle à cause de la crise sanitaire, mais qui n’en reste pas moins enrichissante sur l’évolution des revendications et les perceptions de cette journée au fil des années, et des décennies.
Et enfin, en complément de tout cela, nous vous proposons une archive vidéo de l’INA, disponible sur YouTube
Archives de l'Aude, 90 W 14/3.
Archives de l'Aude, 90 W 14/3.
Archives de la CFDT, Voix des métaux, mai 1963.
Archives de l'Aude, 90 W 14/3.
Pour vous transmettre ces informations, l’ARCA s’est appuyé sur le fonds d’archives 10 PH 399 des archives départementales du Cantal, et sur le texte explicatif de Nicolas Laparra. Les affiches et autres archives qui illustrent nos propos proviennent des Archives départementales de l’Aude.